Description
Lorsqu’on est un universitaire, que l’on part de chez soi un matin pour aller exercer son droit civique à protester et que l’on y revient seulement neuf mois plus tard, après avoir séjourné dans une demi dizaine de centres de détention du Cameroun, on garde en soi une marque…
Mais l’on peut aussi décider de laisser une marque : c’est ce qu’a choisi de faire l’auteur de présent ouvrage, en écoutant parler ses compagnons de détention. Il dévoile ici, en 300 mots, la véritable « langue » forgée dans les prisons camerounaises, et qui révèle les conditions de détention, le climat des prisons ainsi que la manière de voir le monde, à partir des prisons camerounaises.
Au delà d’un exercice de linguistique dont l’auteur est loin d’être un spécialiste, il y a dans ce lexique toutes les douleurs, rancœurs et ratés de la « démocratie » à la camerounaise.
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